L’objectif de cette formation organisée par l’asbl Afia mama est de permettre aux 120  agriculteurs dont 75% des femmes de Sambwa et Makulo, sites agricoles situés à 30 km de Lubumbashi dans le Territoire de Kipushi, de comprendre comment utiliser rationnellement et durablement les différentes ressources naturelles dans leur travail quotidien. Mais aussi de montrer les conséquences de l’utilisation abusive des engrais chimiques sur le sol et l’eau et, enfin d’inculquer les bonnes pratiques écologiques.

C’est en collaboration avec le consortium CECFOR-ASPSI dans le cadre du projet d’agriculture écologique visant l’amélioration en quantité et qualité des productions locales et renforcement des capacités économiques des femmes membres de ces deux communautés agricoles que Afia mama asbl mène, depuis deux ans maintenant, cette série des formations.

Pour Jeff Mbiya, chargé des programmes et formations au sein de l’asbl Afia mama, l’agroécologie incarne une agriculture durable, respectueuse des équilibres environnementaux avec comme vocation la production alimentaire sans mettre en danger la nature et les générations futures.

L’ingénieur agronome Denis Butundu du département Agro-pastoral et entrepreneuriat Afia mama asbl a aidé les participants à connaître les cinq piliers de la technique ancestrale qui fondent l’agroécologie. Il s’agit de la gestion du sol et de l’eau, les bonnes pratiques de l’agroécologie, la diversification des cultures dans le temps et dans l’espace ainsi que la méthode des luttes contre les insectes et le traitement phytosanitaire naturel.

Signalons qu’après les séances pratiques, les participants vont également renforcer leurs capacités sur la gestion d’une coopérative agricole et la  comptabilité, l’éducation financière, sur les notions du leadership, le genre, droits de l’homme et l’égalité des sexes.

Un paquet de formations afin d’arriver à l’autonomisation économique de ces communautés locales à travers l’agriculture écologique.

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